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Qui parle?

Jeune journaliste, j’essaie de pratiquer ce métier pour "raconter le monde" et donner à voir ce que l'on ignore parfois. « Le voyage ne commence pas au départ et ne finit pas au retour » écrit Kapuscinski dans Mes Voyages avec Hérodote. Pour expliquer la façon dont des gens que nous ne connaissons pas voient le monde et leur vie, il faut être près d’eux. En tentant de mieux comprendre leur point de vue on acceptera mieux la différence et peut-être verra-t-on qu’elle n’est pas si… différente ?

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Attention, Reportage et Photo déménage !
Vous êtes encore nombreux à venir visiter Reportage et Photo, pourtant cette adresse n'est plus mise à jour. Si vous souhaitez découvrir mes nouveaux articles je vous invite à venir les voir sur Reportageetphoto.fr. Vous êtes donc cordialement invité à venir y découvrir toujours plus d'analyses d'images, d'histoires de reportages et de documentaires multimédia à cette nouvelle adresse, plus pratique et plus belle.
- Antonin Sabot-Lechenet
19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 23:00
 

 Fabrication d'huile de palme en Tanzanie


Les quatres femmes plaisantent entre elles. En swahili, pour que le visiteur, elles disent "Karibu", bienvenue. En haya, parcequ'il répond avec un drôle d'accent, elles se demandent d'où ils vient et elle rient. Elles sont réunies pour fabriquer de l'huile de palme, un des rares produits qui permettent d'apporter un peu de variété dans la nourriture des habitants de la Kagera, dans le Nord Ouest de la Tanzanie.
L'odeur âcre des fruits de palme qui cuisent s'élève d'une vieille bassine en feraille couverte de suie. La présence du feu ajoute à la chaleur étouffante et humide du début d'après-midi.

La chaleur est épaisse, on pourrait la toucher. La femme qui semble la plus jeune  s'empare d'un pilon en bois et frappe dans une grosse barate fendue. Les fruits s'écrasent petit à petit, la pulpe se sépare du noyau (le karité). De temps à autres, elle fait une pose car ce travail est épuisant. En sueur elle s'assied pour mâcher un des fruits. La pulpe a un petit goût âpre et huileux. Le noyau ressemble un peu à une noix de coco en miniature, désagréable si on en mange trop.

 

  

  
 La pulpe est plongée dans de  l'eau bouillante. Le temps que cette dernière refroidisse permet aux femmes de se reposer un peu. Assises sur des rondins, elles papotent tranquillement. Elles n'ont pas la vie facile. La plupart ont perdu leur mari, emporté par la malaria où le Sida. Elles trouvent pourtant encore la force de sourire et de plaisanter.
 
 

 
Lorsque la température de la mixture jaune formée par la pulpe de palme et l'eau a enfin baissé, il faut enlever le fruit pour ne garder que son jus. Plongeant les mains dans le liquide, deux jeunes femmes pressent la pulpe pour la faire dégoûter. La couleur du liquide extrait est d'un jaune profond. On croirait les boubous mêmes de ces femmes.
Loin de la pression à froid, le jus récolté est à nouveau mis sur le feu. Portée à ébullition, l'huile se sépare de l'eau. Elle prend désormais une couleur vermillon. Les couleurs de l'Afrique sont là : le rouge de la latérite du sol et celui de cette huile, le bleu intense du ciel, le jaune des boubous et le vert des feuilles des bananiers.
 


 

Séparé grossièrement à l'aide d'une grande cuillère, l'huile est enfin filtrée à l'aide d'un petit bout de grillage et d'un bout de tissu un peu lâche placés dans une calebasse coupée en deux.

Au bout de deux heures et demies de travail, moins de deux litres d'huile à friture se retrouvent dans un vieux bidon blanc. Le résultat de ce dur labeur semble dérisoire mais ne l'est pas. Pour quelques dollars le litre, il permettra d'améliorer sensiblement le quotidien de ces femmes et de leur famille.

Au bout d'une petite route de terre rouge, au milieu des bananiers, entre deux cases bringuebalantes et au fond d'un vielle casserole d'aluminium se dévoile le visage besogneux d'une Afrique trop souvent oubliée, celle des femmes.

 


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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 09:00

Graffiti et compagnie (bis)

Du graff en noir et blanc ? Et pourquoi pas...

 

Pizza et graff'...

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 20:49

Petit coin de calme dans Paris, une impasse pavée, bordée de lofts et de maisons aux décors coloniaux. Les bruits de la rue s’arrêtent à l’entrée, sous le porche. Une sculpture en bois, représentant une bataille et rappelant Guernica, prend l’eau. Devant une des entrées d’immeuble se tient un magnifique figuier fraîchement taillé.

L’arbre a donné son nom à la rue : les habitants ont fabriqué une plaque marquée « Cité du Figuier ». Il y a encore une dizaine d’année, il ne serait pas venu à l’idée des occupants de rebaptiser d’eux-mêmes la longue impasse. Le nom aurait d’ailleurs été tout autre : elle abritait alors uniquement des ateliers de métallurgie et leurs ouvriers.

« Des ouvriers, dans le quartier, y’en a plus beaucoup » soupire Chantal, gardienne au 104 rue Oberkampf (la véritable adresse de la Cité du Figuier). La rue est l’exemple même de l’évolution de certains quartiers parisiens. Ouvrier jusqu’aux années 1980, le pâté de maison situé entre les rues Saint-Maur, Moret, Jean-Pierre Thimbaud et Oberkampf est devenu en une quinzaine d’année un lieu branché, prisé des artistes et Parisiens aisés.

Depuis sa loge, Chantal voit toute l’enfilade de l’impasse. Elle est arrivée dans le quartier en 1978, elle est gardienne depuis plus de quinze ans et a vu toute son évolution depuis. Le premier changement, ce sont les ateliers qui ont disparu. On n’imagine plus, aujourd’hui, une demi-douzaine d’entreprises de métallurgie ou d’outillage dans cette partie de Paris. Pourtant, il y avait bien là une entreprise d’emboutissage, « avec une presse de 100 tonnes » explique Chantal en montrant les verrières cadrées de bleu d’un grand loft. « Un sacré boucan ».

Place aux artistes avec enfants

 Lorsque les usines ont fermé, les ouvriers sont partis. « Les anciens non plus il n’en reste pas beaucoup… Il y a encore une gardienne un peu plus haut, mais les autres sont décédés » ajoute-t-elle. « Les ouvriers passaient toute la journée, avec les diables chargés de matos », aujourd’hui ce sont des artistes avec leurs enfants qui vont et viennent. Avec leur arrivée, les prix de l’immobilier ont flambé, le prix du mètre carré multiplié par trois. « Ils se croient dans le 16e les bobos !» pouffe Chantal.

Tout le pâté de maison a vécu le même scénario. La faute à un bar d’à peine 40m2, la Favela Chic (aujourd’hui La Maizon), qui a un jour réussi à capter tous les feux de la « branchitude ». Dans le bar Le Charbon, une foule de jeunes cadres boit tranquillement dans un décor typique des années 1950. Banquettes en cuir brun, murs sombres et vieux zinc poinçonné Martin-Meallet. L’établissement est devenu culte, au point que l’émission hebdomadaire de France 5 Café Picouly y prend ses quartiers.

Pourtant, hormis ses impasses cachées au regard des curieux, le quartier n’a pas un charme fou. La journée il est même plutôt morne. Pas de square, pas de commerce où faire ses courses. « T’en a vu beaucoup des épiceries ? » interpelle Chantal. « Avant il y avait la mercerie à côté. C’était vieux comme tout, affreux. Mais on y trouvait tout, c’était merveilleux. » Justement, la mercerie est devenue un de ces bars branchés. Un de ces lieux qui se donnent de faux airs populaires en gardant plus ou moins le décor ou les devantures des anciennes boutiques qu’ils ont phagocytées. Dans la rue on trouve donc une Mercerie, une quincallerie (le Mécano), une Boulangerie qui n’ont des anciens commerces que le nom. Bien d’autres bars s’alignent sur à peine 400 mètres (Chez Justine, Les Abats-jours à coudre et même une cave devenue un repaire fétichiste).

Un peu plus haut, même l’épicerie vendant des produits des pays de l’Est, ersatz de crème Mont Blanc ou de soupes en poudre en tout genre attire des jeunes au style travaillé, chaussures, pantalon et veste noirs, petites lunettes carrées. Sur la petite Place Verte où les ouvriers allaient chercher des plats cuisinés, on tourne en ce moment un film. Les projecteurs éclairent un îlot mimant la vie parisienne d’un autre siècle, un îlot déserté de ses habitants traditionnels.

 

 Pour vous faire une idée de ce qu'est la "branchitude" et surtout voire ce magnifique café Charbon, allez faire un tour sur le site de l'émission Café Picouly.

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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 21:22

 

Le festival de La Musique des Cuivres du Monastier sur Gazeille... une fanfare et du souffle, beaucoup de souffle.

"Ceux qui marchent debout" sont tous debout, même le batteur (dédoublé pour le coup)... Au bout d'un moment ils entrent dans la foule elle-même.

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 09:00

Du Tchekov

Pas encore de photo de théâtre sur ce blog ? Voilà l'affront lavé.

 La demande en mariage.

Pas content hein !

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 20:33

Article réalisé suite à une rencontre avec Eric Cornut, président de Novartis Pharma Europe.

Le Glivec et Novartis raniment un ancien débat


La plainte de Novartis contre l'Etat indien pourrait faire grand bruit. Le 7 août 2006, ce laboratoire pharmaceutique suisse avait porté plainte contre la décision de l'Etat indien de refuser de breveter son nouvel anticancéreux, le Glivec.

En préparation depuis de nombreuses années, ce médicament est un des seuls aujourd'hui accessibles dans le traitement de certaines formes de leucémie. L'Etat indien, par sa décision, souhaite le rendre accessible au plus grand nombre. À cela, Novartis rétorque qu'il aide déjà beaucoup les pays en voie de développement et offre l'accès à ce médicaments aux plus démunis. Le groupe poursuit donc l'Inde avec comme argument qu'un tel précédent couperait toute possibilité de recherche dans le domaine pharmaceutique.

Le 24 janvier, lors d'une conférence de presse, l'association Médecins sans frontière a violemment dénoncé cette plainte du laboratoire. « Une victoire du laboratoire créerait une situation d'apartheid sanitaire », affirmait-elle au Monde, mercredi 24 janvier.

 


 

 

 

 

 

 

Depuis 2001, l'OMC permet une exception à la propriété industrielle dans le domaine de la pharmacie pour parer à des « crises sanitaires graves » et permet ainsi de passer outre les brevets de 20 ans en vigueur dans cette industrie. La leucémie n'est pas concernée par cette exception fait valoir Novartis.

Interrogé sur la similitude entre ce cas et celui de la bataille de 2001* de plusieurs laboratoires (dont Novartis) contre l'Afrique du Sud à propos du SIDA, Eric Cornut, président de Novartis Pharma France est sans ambage: « Je pense que nous avons fait collectivement une grosse connerie » avoue-t-il. « On s'est tiré une très grosse balle dans le pied à propos de la perceptionde notre industrie. Cela nous a plongé de nombreuses années en arrières dans le débat public ».

Le procès aura lieu à Madras le 15 février.


*Plainte de 39 laboratoires en 2001 contre l'Afrique du Sud, qui voulait « génériquer » les antirétroviraux contre le sida. Ce procès avait porté un très grave coup à l'image des laboratoires pharmaceutiques.

Liens:

Un article du Monde.fr et leurs articles d'archives sur le sujet.

L'argumentation de Médecins sans frontières.

L'argumentation de Novartis.

L'Inde semble prête à se battre bec et ongles... (il ne faut pas oublier que son économie profite largement d'être la première fabriquante au monde de génériques): voici une vidéo réalisée par Oxfam, une confédération internationale d'ONG...

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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 17:14

Ils sont déjà nombreux à 9h30 devant la cathédrale Notre-Dame de Paris ce vendredi 25 janvier. En  cette froide matinée, on enterre un des hommes les plus appréciés des Français. Il y a plus de cinquante ans, il avait essayé, par un hiver des plus froids, de réveiller ceux-là mêmes qui le pleurent ajourd'hui.

"Aujourd'hui une femme est morte de froid boulevard de Sébastopol" avait-il dit, en 1954. Le 23 janvier, c'est celui qui s'élevait contre cette misère qui est mort : l'abbé Pierre.

Hormis à l'endroit où les barrières s'ouvrent pour laisser entrer quelques chanceux, la foule est calme. L'émotion se sent sur les visages et les quelques personnes qui grognent car elles ne sont pas rentrées ont droit à des regards réprobateurs. La foule est venue se recueillir et voir partir celui qu'elle aimait.

La plupart des gens ont la cinquantaine. De tous milieux, ils ont passé leurs habits du dimanche pour l'occasion. Beaucoup ont laissé tomber le travail aujourd'hui pour venir.

La cérémonie commence peu après 11 heures. Deux écrans géants diffusent des images de la cérémonie qui se déroule à l'intérieur. Les images de l'abbé ou les vues de son cercueil défilent. Ces images tellement connues de l'abbé, personnifiant tout à la fois souffrance et bonté émeuvent les personnes présentes plus que les discours de ses proches ou des ecclésiastes.

 La foule des anonymes prie en coeur. De nombreuses personnes bien sûr ne sont pas croyantes, mais le silence de tous est, en cet instant, religieux.

Puis le cercueil sort, porté par des compagnons de l'abbé. En écho, une tente est portée à bouts de bras par quelques "compagnons de route". Des personnes dans la foule touchent le cercueil en un dernier hommage. "Le combat continue".  Sûrement, mais le petit village d'Emmaüs se battra désormais seul, orphelin.

 

Lien vers la fondation abbé Pierre.

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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 09:00

Cuisine Tanzanienne

Dans le noir, les femmes s'affairent en Afrique. Des heures et des heures pour préparer le moindre repas,... quand il y en a un.

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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 07:18

Bonjour à tous!

Aujourd'hui est un jour important pour moi. Je vernis mon exposition à la Fnac de Metz!

Cette exposition a commencé le 17 janvier, et elle dure jusqu'au 31 mars. C'est un temps plutôt long et je trouve cela bien.

J'invite amicalement toutes les personnes de Metz à venir me rencontrer et voir mes images ce soir dès 18 heures. Attention, la Fnac ferme à 19h30. Il ne faudra donc pas être en retard.

Des membres du projet Hoequateur 2006 et futurs membres 2007 seront présents. Ils feront une présentation de leur expérience et présenteront certains aspects de la vie de Shuars.

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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 11:11

Mobilisation citoyenne pour l'écologie

Le grand soir c'est pour ce soir : voici un appel à la mobilisation lancé par "l'Alliance pour la Planète":

L’Alliance pour la Planète (groupement national d’associations environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes de répit pour la planète : tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00. Il ne s’agit pas d’économiser 5 minutes d’électricité uniquement ce jour-là, mais d’attirer l’attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d’énergie et l’urgence de passer à l’action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.

 

 

Pourquoi le 1er février ? Ce jour là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d’experts climatiques des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l’urgence de la situation climatique mondiale.

 

 

Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l’élection présidentielle!

Certains "experts" en énergie font remarquer que si tout le monde fait ça, l'effet voulu sera inversé. En effet, en France ce sont les centrales à charbon et à pétrole qui fournissent l'énergie d'appoint servant à réguler les demandes exceptionnelles et les fortes variations de la demande.

 

Le fait de tous rallumer d'un coup nos lampes pourrait causer un black-out ou, pour le moins, augmenter la production de la part des centrales les plus sales. Je vous propose donc de ne pas rallumer du tout!!!!

 

Tout le monde dans le noir pendant toute la nuit... cela permettra peut-être à certains de redécouvrir les vertus du sommeil (le gouvernement ne vient-il pas de lancer un "plan sommeil") ou de pleins d'autres choses plus excitantes encore.

 

Bonne nuit...

 

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