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Qui parle?

Jeune journaliste, j’essaie de pratiquer ce métier pour "raconter le monde" et donner à voir ce que l'on ignore parfois. « Le voyage ne commence pas au départ et ne finit pas au retour » écrit Kapuscinski dans Mes Voyages avec Hérodote. Pour expliquer la façon dont des gens que nous ne connaissons pas voient le monde et leur vie, il faut être près d’eux. En tentant de mieux comprendre leur point de vue on acceptera mieux la différence et peut-être verra-t-on qu’elle n’est pas si… différente ?

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Attention, Reportage et Photo déménage !
Vous êtes encore nombreux à venir visiter Reportage et Photo, pourtant cette adresse n'est plus mise à jour. Si vous souhaitez découvrir mes nouveaux articles je vous invite à venir les voir sur Reportageetphoto.fr. Vous êtes donc cordialement invité à venir y découvrir toujours plus d'analyses d'images, d'histoires de reportages et de documentaires multimédia à cette nouvelle adresse, plus pratique et plus belle.
- Antonin Sabot-Lechenet
23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 08:00
On pourrait y passer des heures, s'y perdre sans perdre son temps. Le site "These Americans" est un beau foutoir, vraiment beau. Il reprend petit à petit des photographies américaines depuis les 50's jusqu'aux années 1980. Une mine d'or sur la société américaine.

Certaines photos proviennent de la collection personnelle de photographies amateures de Doug Rickard (lui-même photographe et créateur du site un peu "arty" American Suburb X). Mais les meilleures viennent d'un projet qui n'a pas grand chose à envier aux photographes de la FSA (à part la reconnaissance) : le projet Documerica.

(c) LeRoy Woods

Lancé en 1970, cette immense enquête photographique avait pour but de "documenter" (comme aime à le dire les photographes américains) le travail de l'EPA, l'agence de protection de l'environnement américaine, aussi bien dans ses réussites que dans ses échecs.

Finalement, le projet a cessé avant la fin des années 1970 alors qu'il devait durer dix ans. Mais dès 1974, il avait déjà compilé quelques 81 000 images réalisées par plus 100 photographes. Certaines sont très liées à l'environnement, comme les photos de LeRoy Woodson sur les mineurs et le cancer du poumon à Birmingham Alabama, quand d'autres sont directement issues de la photographie sociale américaine comme celles de Dick Swanson sur Philadelphie et ses ghettos de noirs, ou celles d'Elinor Cahn sur les passe-temps de la middle-class blanche de Baltimore.

birmingham (c) LeRoy Woodson

Plus de 22 000 images sont directement disponibles sur le site des archives nationales américaines (le tout libre d'utilisation il me semble à fin d'information). Mais elles sont encore plus difficiles à trouver que sur le site These Americans. On est un peu condamné à errer dans tout ça. Mais ça n'a rien de désagréable, au contraire.

Philadelphie vue par Dick Swanson
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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 00:36
Je ne suis pas photojournaliste à plein temps. Loin de là. Reste qu'une des questions que je me pose souvent est celle de la construction du regard. C'est une question essentielle pour moi et je pense pour beaucoup de  photographes. Un guitariste dirait trouver son style. C'est déterminer un petit quelque chose qui fait la différence, la personnalité. Si j'ai l'impression parfois de trouver un rendu, une façon de cadrer qui me plaît, je suis encore bien loin d'affirmer avoir trouvé mon regard.

Mais je ne désespère pas et cette petite série me donne une piste. Avant de construire un regard, il faut peut-être construire un propos. Raconter une histoire. Prendre un sujet un peu long, ou une répétition de sujets, et s'y attarder un moment. Le photographier sous toutes ses coutures.

 -c--James-Clark.JPG

Ici, le photographe n'a pas besoin de spectaculaire, d'inattendu ou de faits saillants pour photographier. C'est au contraire la répétition de petits rien qui fait sens. C'est la série qui construit le propos photographique. Aucune des photos de James Clark n'est en elle-même une bonne reproduction de la crise qui touche la Grande-Bretagne.  C'est petit à petit, porte close après porte close, fenêtre bouchée après magasin fermé que l'on comprend ce qui se joue. A elles toutes, ces images offrent un vrai regard sur les conséquences d'une catastrophe économique... Pas un portfolio facile à imprimer dans un magazine (d'autant que certains diront qu'il lui manque  certaines qualités esthétiques), mais une vraie recherche photographique.
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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 00:01
On dit parfois que le monde entier a été exploré, qu'il ne reste plus rien à découvrir, plus aucune terre vierge à explorer. Dans le même ordre d'idée, on pourrait se demander s'il reste des choses nouvelles photographier. En lisant magazines et journaux, en regardant des portfolios sur la toile, on a parfois l'impression que le travail de ceux qui racontent le monde -de ceux qui le raconte en images dans le cas qui nous intéresse- est fini et commence à se répéter. Dans les services photos, la pire réponse qui puisse venir au photographe est celle du "déjà vu". (Selon moi, elle est souvent fausse. Il est facile à l'iconographe d'avancer cet argument pour éviter d'aller plus en avant dans l'analyse d'un sujet... mais passons.)

Reste que parfois des images sortent de l'ordinaire. Elles ont un je-ne-sais-quoi qui fait qu'on s'y attarde. C'est en quelque sorte le "punctum" de Roland Barthes, quelque chose qui dans la photo vient me poindre et que je lui renvoie pour créer une vraie photo qui m'intéresse et qui mérite mon attention. Pour moi, la série de Stefano de Luigi sur le Somaliland contient cet élément car elle fait réellement découvrir une contrée inconnue. En tout cas inconnue sous cette forme : le Somaliland.

Si nous avons tous de vagues connaissances et de vagues images de la Somalie et de son Puntland infesté de pirates, je ne me souviens pas avoir déjà exploré en images le Somaliland, province relativement épargnée par le chaos qui règne dans le reste du pays. D'ailleurs le Somaliland s'est auto-déclaré indépendant. Et si je dis "relativement épargnée", c'est parce que les incroyables images de Stefano de Luigi ont un côté terriblement surréalistes alors qu'elles ne font que représenter la réalité de ce pays.

-c--Stefano-de-Luigi.JPG

Il n'y a qu'à voir cette chèvre se promenant dans un asile de fou, ce type qui prie à côté d'une montagne de fric ou ce chargement de bateau attendant sur un quai désespérément vide pour s'en convaincre.... on est sur la même planète, mais pas dans le même monde. Un monde à découvrir grâce aux images d'un photojournaliste, parce que ce métier sert encore à ça.

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 13:20
La première idée que l'on se fait dans certaines rédactions à propos du journalisme multimédia, c'est que cela coûte cher, et que cela ne sert que pour des sujets magazines, du webdocumentaire. Pourtant, les diaporamas sonores, pour ne citer que ça, sont assez faciles à produire en reportage d'actualité. Je n'en ferai pas trop parce que je travaille au Monde.fr, mais leur couverture du sommet de Copenhague va dans le sens de ce pour quoi je prêche par ici, alors je ne vais pas non plus bouder mon plaisir :  le multimédia appliqué au News.

LeMonde2.JPG

Je l'ai souvent dit ici ou en ai parlé avec certains d'entre vous, il me semble que la couverture de l'actualité chaude a beacoup à gagner en élargissant au multimédia. Les formes sont multiples bien entendu et il n'y a pas de règle absolue, de préférence entre diaporama sonore, vidéo plus texte ou sons ajoutés dans un papier, mais ce que certains appellent le rich media apporte de la profondeur à l'information.

le Monde

Je vous laisse découvrir ces reportages de Raphaëlle Besse-Desmoulières et Bernard Monasterolo. Preuve s'il en fallait encore que oui, on peut faire du multimédia sur le news.

Et puis, cimme ce sommet a aussi été l'occasion de produire des contenus "froids" en amont, je vous renvoit tout de même vers de beaux reportages mutlimédia et des infographies interactives sur le réchauffement clmimatique :

Du côté du New York Times :

NYT2.JPG

Et du Guardian :

guadian-02-copie-1.JPG



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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 07:49
Les Etats-Unis d'Amérique ce sont souvent racontées en image. La photographie y est rapidement devenue un vecteur de connaissance de soit, d'identité nationale même dirait on si le terme ne renvoyait pas en ce moment à un débat pour le moins douteux dans nos chaumières. Depuis la Grande dépression à la guerre d'Irak en passant par le Vietnam ou la lutte des droits civiques, il me semble que la société américaine et ses extensions ont cherché dans la photographie une exaltation, peut-être une preuve de sa propre existence ou un miroir dans lequel se regarder l'âme.

-c--Seamus-Murphy.jpg

Aussi, on trouve souvent de belles pépites dans la production des "documentary photographers" américains. Ils sont très forts pour couvrir les conflits armés autour de la planète, mais aussi pour couvrir le quotidien. Ce que nos photographes nationaux ont plus de mal à faire (il me semble) depuis Doisneau et Cartier-Bresson.

Le reportage de Seamus Murphy sur la ville de Providence est dans cette veine. Il a la force de montrer en douceur une ville où la vie n'est pas simple, où il faut d'autant plus se battre pour s'en sortir que la quasi-totalité de la population est noire. La seule porte de sortie semble être l'équipe de football américain dont - bien entendu - le coach est blanc. Et où les rares blancs un peu riches vont tous dans le même lycée privé. C'est signé de l'excellente agence VII, ce qui n'étonnera pas les habitués de ce blog (et de sa colonne de droite).



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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 11:33
Les violences conjugales sont un phénomène important en France et dans le monde. On a parfois l'impression que les autres pays sont beaucoup plus en retard que nous sur la question, et pourtant, en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari. Proportionnellement ce chiffre équivaut a celui de l'Inde.

Pourtant on voit beaucoup plus d'images des femmes indiennes ou afghanes que des femmes françaises. Loin de moi l'envie de dire que tous les malheurs sont équivalents ou qu'il faut plus traiter l'un ou l'autre, mais se pencher un peu sur nos propres maux n'en est pas moins nécessaire. A voir donc : le reportage de Lizzie Sadin sur les femmes battues (elle a aussi réalisé un sujet "de l'autre côté" sur les hommes) :


(c) Lizzie Sadin

A voir aussi un portfolio du Monde.fr sur le livre Blessures de femmes de Catherine Cabrol. Une belle série de portraits de femmes victimes de maltraitances et qui montre que l'on peut se reconstruire.

Dans d'autres contrées, on ira voir (attention ces images sont très dures) les mutilations infligées aux femmes pakistanaises lorsqu'elles refusent un mariage arrangé, un portfolio du blog All Eyes de Tampa Bay par Emilio Morenatti de l'agence AP.
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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 11:50
Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, je ne suis pas un "Digital Native". Comprendre je ne suis pas né avec un clavier à la place du stylo ; et pas non plus, pour les photographes, avec un 12 mégapixel à la place du Brownie Flash. Quand le premier modem que j'ai rencontré m'a dit "connexion à un ordinateur distant" j'ai tapé le nom du type à qui je voulais envoyer un mail à la place du code de connexion. Mais aujourd'hui le net a bouleversé ma façon de voir le photojournalisme et d'accéder aux images.

Quand j'ai commencé à m'intéresser à la photo, je n'y avais en réalité qu'un accès très limité. La principale source d'images étaient les magazines photos. Réponses Photo et Chasseur d'Images en tête. En combinant les deux, je voyais cinq ou six reportages photos par mois. Souvent des classiques qu'il est nécessaire de connaître mais qui finissent par tourner un peu en rond. Bien sûr, venaient s'y ajouter d'utiles conseils techniques et leçons de photo, mais l'univers visuel était assez réduit.

Je disséquais alors chaque numéro, chaque image, avec une attention particulière. J'analysais même les images de lecteurs soumises aux commentaires de la rédaction. Je me demandais comment j'aurais pris cette photo, sous quel angle, en me déplaçant dans quelle position, etc...

Aujourd'hui, je vois entre cinq et dix reportages photo par jour (depuis les simples portfolios au diaporamas sonores, les vrais projets multimédias sont moins nombreux), que je  trouve sur un éventail de plusieurs dizaines de sites différents. Je passe vite sur certains, m'attarde sur d'autres. J'en sélectionne deux ou trois que je signale sur mon blog pour leurs qualités informatives ou esthétique.

Je m'émerveille chaque jour de cette profusion et de la possibilité de voir autant de choses*. Certains reportages que j'aurais à une époque trouvé très bons me paraissent aujourd'hui assez banals car j'ai pu en voir de nombreux du même acabit. A n'en pas douter, le Net a fait monter en flèche mon degré d'exigence en matière de photographie. Difficile aujourd'hui d'ignorer un photographe kashmiri ou palestinien si ses photos sortent de l'ordinaire. Mon passage en Afrique et ma rencontre avec des gens qui n'étaient pas blasés d'Internet comme nous le sommes a renforcé cette impression d'avoir a disposition une masse d'information incroyable.

Je ne saurais dire si cette masse d'information a permis d'améliorer ma pratique de la photo. Affiner son regard est nécessaire à la pratique photographique mais pas suffisant.  Mais il est certain que cela me permets de mieux me situer
, de découvrir des styles d'images, des rendus de couleur ou des densités que je n'imaginais pas possibles. Après le nécessaire travail d'analyse et de tri, la somme d'images que l'on voit permet de mesurer le chemin qu'il reste à parcourir.

*comme il faut bien trier dans tout ça, voici mes principales sources en matière de photo : Sur ma page netvibes publique   ou en fichier OPML.

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 00:22
A ne manquer sous aucun prétexte : le film documentaire de Christian Poveda, La Vida Loca sur les gangs du Salvador. Assassiné le 2 septembre, son film offre une vision sans détour mais aussi sans artifice  et sans sensationnalisme de la vie des membres d'un gang parmi les plus violents du monde.

Une vie non fantasmée, sans dollars et médaillons "bling-bling". Une vie comme un cercle vicieux où s'enchaînent assassinats et vengeances, prêches ineptes d'évangélistes se voilant la face ou de juges débordés... la réalité d'une situation qui apparaît désespérée.

(c) Christian Poveda
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 09:23
C'est bien connu, il suffit d'entendre un nom quelque part pour le voir ensuite ressurgir à tous les coins de rue. C'est pareil avec les sujets de ce blog. Je vous parlais  avant-hier de mélange de "photo + dessin" en reportage et voilà que tout une série de reportage BD "m'apparaît". Bien sûr ça n'était en fait pas très difficile : il suffisait d'aller jeter un coup d'oeil au site du Temps de Genève qui en publie régulièrement (une visite suggérée ce matin par la Checklist du Monde).



Sous la forme de diaporama, le reportage apparaissant vignette par vignette, il ne s'agit pas de multimédia à proprement parler. Mais en termes de reportage, c'est un format intéressant qui permet d'aborder les faits sous un autre angle et avec un ton plus libre.

Celui adopté par le dessinateur Chappatte est... disons un brin ironique. A lire, son dernier reportage BD en Ossétie du Sud.
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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 00:33
Don Morris, dessinateur du St Petersburg Times en Californie s'est livré a un intéressant exercice de journalisme multimédia, mêlant des formes traditionnelles et actuelles de narration.

Pour illustrer les effets de la crise dans la baie de Tampa, il a réalisé un reportage dessiné en partant d'images de la Farm Security Administration pendant la "Great Depression". Il en résulte un diaporama sonore mélangeant photographie et dessin, ce que je ne me souviens pas avoir vu ailleurs.




Aussi original qu'il soit, le résultat ne me semble pas entièrement satisfaisant. Les illustrations sont trop éloignées, au niveau du sens, les unes des autres pour donner un véritable "goût de reportage" à l'ensemble.

Mais en voyant ce petit diapo, je me suis demandé s'il n'y aurait pas là un moyen de créer des oeuvres visuelles d'information d'un genre nouveau, fortes graphiquement. La bande dessinée "Le Photographe" ne mélange-t-elle pas parfois dessins et photographies d'une même situation? Je trouve que cela donne une vraie profondeur au récit. Comme une sorte de preuve du réel... et donc un véritable "goût de reportage".

Les reportages en bande dessinée existent déjà (la revue XXI les exploite à merveille). Ne pourrait-on pas imaginer des récits journalistiques sous une forme hybride entre le dessin et la photo. Le premier transcrivant le cheminement du journaliste ou des gens qu'il suit, faisant office de fil narratif comparable à un texte et le second - la photo - comme une ponctuation ou une respiration faite de moments clés ?
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